Ce type de modélisation financière est devenu de plus en plus important pour les banques depuis la crise financière de 2008, lorsqu'il est apparu que de nombreuses banques avaient pris trop de risques sans en évaluer correctement les inconvénients potentiels. En conséquence, les autorités de surveillance du monde entier exigent des banques qu'elles utilisent des méthodes plus sophistiquées, comme la VaR, pour s'assurer qu'elles gèrent correctement leurs risques. Cela signifie que les banques doivent aujourd'hui utiliser plus de puissance de calcul que jamais auparavant pour pouvoir effectuer ces analyses.
Il en résulte une augmentation de la consommation d'énergie et de la chaleur générée par les ordinateurs à haute performance utilisés pour les calculs de la VaR. Si cette chaleur n'est pas utilisée efficacement, elle peut nuire à l'environnement et contribuer au changement climatique. Toutefois, si elle est utilisée correctement, elle pourrait représenter une grande opportunité pour les banques de réduire leur empreinte carbone et de contribuer positivement aux efforts de décarbonisation.